samedi 1 novembre 2008

Expériences "interdites"

Voici un documentaire consacré aux psychédéliques :

Ce docu et les parties suivantes sont publiés ici : Drogues hallucinogènes : un espoir thérapeutique.
S'ouvrir à d'autres réalités, d'autres mondes.

Changer sa façon de penser le monde


Vous avez probablement lu cela des dizaines de fois : le secret est de changer sa façon de penser le monde. Dans la voie toltèque, nous parlons de Transformation, en particulier via les accords. Nous allons même jusqu'à dire que le monde se ressent sans nécessairement se penser. Il reste que penser est un moyen répandu de communiquer. Changer sa façon de penser le monde. Je voudrais, svp, que vous preniez le temps de bien comprendre :
  • changer
  • sa façon
  • de penser
  • le monde.
Changer
Changer : ce mot est tellement entendu, lu... Pourtant, que de puissance derrière ce mot, que d'espoirs, de peurs. Changer : ce qui est n'est plus, autre chose apparait. C'est si simple. Cela nécessite tout de même un certain lâcher-prise : laisser aller ce qui existe pour laisser la place. Lorsqu'il s'agit de changer quelque chose d'anodin, c'est facile. Nous retrouvons là nos croyances, nous les prenons en pleine figure. Pour certains, changer de bol pour le petit-déjeuner est si insignifiant que la question ne se pose pas. Pour d'autres, c'est ce bol qui doit être utilisé le matin : "mon" bol ! Pour d'autres, changer de voiture ne pose pas de problème particulier. Changer de partenaire, sexuel, social... Chaque changement est une excellente occasion pour inventorier nos croyances : quel est le jeu de croyances, convictions, activé par ce changement ? D'où vient-il ? Quel état émotionnel provoque-t-il en nous ? Changer d'état : vivant dans un corps qui respire, puis qui ne respire plus.

Sa façon
Ce mot qui pourrait être pris comme sans importance, juste un mot de liaison, est à mon sens capital : il indique que penser le monde se façonne, comme une sculpture, une œuvre d'art. Ce qui est sous-jacent, c'est aussi le côté spécifique, qui vous est propre, de ce façonnage. D'où nous vient notre façon de penser le monde ? Dans la tradition toltèque, nous parlons de domestication, exactement comme l'on domestique un chien, un chat ou un chimpanzé : par récompense et punition. Nous sommes pris pour des ânes : carottes et bâtons. Selon cette tradition nous sommes domestiqués, nous ne sommes pas libres, après l'enfance, période dans laquelle cette domestication façonne notre mode de pensée : parents, éducations... Ces événements créent peu à peu notre système de croyances. Celui-ci engendre notre façon de penser le monde. Il engendre aussi nos "moi-juge" et "moi-victime", le tout formant ce que l'on nomme Parasite ou Tyran dans la voie toltèque. Et alors, nous vivons en Enfer : l'Enfer de la Planète. Le mouvement humain "église catholique apostolique" a raison : l'enfer et le Paradis existent. Simplement, ils existent ici et maintenant, pas besoin de ne plus respirer pour y vivre !
Nous pouvons déjà relier ces deux mots : changer sa façon : changer le façonnage que nous avons subi.

de penser
Penser : réfléchir, concevoir... Disons simplement que nous évoquons ici les processus intellectuels basés sur les croyances mises en mots. Contrairement à ce que nous pouvons croire, ces processus sont pour l'essentiel inconscients.

le monde
Je vous propose un exercice sur vos croyances : quelle différence entre la Terre, la société humaine sur cette Terre, le monde ? Quelle différence entre "la Nature" et "l'environnement" ? Quelle différence entre ce qui est tout autour de vous et ce que vous percevez ?
Le monde est le reflet de l'Univers dans notre esprit. C'est la Vie, l'Être (Dieu, Tao, Grand Architecte ou Grand Esprit...) réfléchi dans notre esprit qui est un miroir. Tiens... réfléchi. Autrement dit, votre monde est virtuel, ce n'est pas lui qui existe. De même que le reflet d'une bougie dans un miroir est virtuel, de même le monde.
Dit simplement, le monde est notre façon - virtuelle, illusoire - de "voir" ce qui est vraiment. Cela pose d'ailleurs une question connexe : pouvons-nous voir l'Être tel qu'il est ? Dans cet ordre d'idée, pouvons-nous regarder directement le Soleil ?

Changer sa façon de penser le monde

Il s'ensuit que nous prenons conscience de plusieurs choses. Tout d'abord, notre façon de penser le monde est fonction de notre domestication, de croyances que nous avons acceptés, dans une première attention, et qui n'ont pas été analysées, décidées par nous-mêmes avec toute la puissance de notre esprit, de notre raison. En ces temps de new-age, de retour à la Nature, réhabilitons aussi notre raison ! Servons-nous de notre raison ! Comment changer sa façon de penser le monde ?
Revenons à l'essentiel.
  • Nous sommes
  • Nous sommes conscients
  • Nous ne sommes pas "seuls" :
  • Nous sommes une moitié,
  • L'Univers est l'autre moitié.
  • Moitiés de quoi ?
  • De l'Esprit qui se manifeste
  • au Point de rencontre entre ces deux moitiés.
  • Alors, nous créons le Monde.
Alors, quel monde allons-nous inventer ? Quel monde, véridique, oeuvre d'Artiste, qui manifeste notre intention, notre véritable volonté ?

Dans la voie toltèque, nous nous donnons l'identité de guerrier. Nous parlons de guerre des Dieux pour reprendre l'expression de Don Miguel Ruiz, ces Dieux étant les croyances structurantes qui façonnent notre façon de penser le monde. C'est une guerre intérieure. C'est une véritable guerre dont l'objectif est la reconquête de votre conscience : créer votre Paradis sur Terre. Les accords toltèques, évoqués plus haut, sont une arme parmi d'autres, dans cette guerre.
Puissions-nous nous retrouver dans ce Paradis sur Terre, ici et maintenant.

Crédit photo : http://www.sxc.hu/photo/1093334
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jeudi 30 octobre 2008

Sécurité ?


En ces temps de changements, la question de notre sécurité se pose légitimement. Il me semble que nous avons le choix entre deux solutions, l'une n'étant pas exclusive de l'autre d'ailleurs. Souvenons-nous que le monde dans lequel nous vivons (nous croyons vivre) dépend de nos croyances, en particulier en ce qui concerne directement, au plus profond, ce que nous sommes.

Avoir
Avoir de l'argent, une maison à la campagne, une famille riche, un bon gouvernement... Bref, le sentiment de sécurité repose sur quelque chose d'extérieur.

Être
Comment être pour être en sécurité ? Cela nous renvoie à ce que nous croyons être, à notre vision de la vie, de la mort. J'aime bien la métaphore du porteur de flamme lors des jeux olympiques. La flamme est portée de bras en bras. Chacun de ces porteurs participe, anonymement, au grand dessein. Ainsi, nous portons la flamme : la conscience. Nous sommes en quelque sorte la Lumière qui se reflète elle-même. Il s'agit alors de lâcher-prise : ne plus croire nos identités de "personnes". Cette proposition peut être dérangeante : nous croyons tellement être une personne, nous croyons tellement à cette confusion entre être véritable et identités imposées par la domestication. D'autant plus que la personnalité est en quelque sorte une mesure de la valeur d'une personne. Tel individu a une forte personnalité, tel autre n'a pas de personnalité... Regardons de plus près certains conflits : guerres de religion, terrorisme, guerre économique... A l'origine, la croyance en une identité de "personne" : croyants / infidèles... Ne plus croire que nous sommes une personne signifie donc que l'attachement à ces identités, ces rôles, disparait. Nous sommes en quelque sorte de la pâte à modeler, en particulier dans notre plus jeune age. La notion de "personne" apparait alors en tant que résultat de ce modelage. La diversité des cultures, des civilisations, est une preuve (trop ?) flagrante de cela : ce que nous croyons être dépend du lieu et du temps de notre naissance. Alors posons-nous la question : qui a-t-il de commun, de partagé, entre moi et un être d'une autre culture ? Ce qui est commun, c'est la vie, cet élan qui donne chaud au cœur et que l'on appelle l'amour. Se définir en tant qu'être vivant, en tant que conscience : corps animé, âme incarnée... est une proposition qui satisfait les expériences que l'on peut vivre, qui "résiste" en quelque sorte à l'expérience de notre vie. Dans le même temps, cette proposition évite les travers de définitions qui, au final, distinguent, isolent, séparent, plutôt qu'unir, rapprocher.

Photo : http://www.sxc.hu/photo/1049880
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