mardi 7 octobre 2008

Je suis "moi", je suis "toi"


Vous avez certainement lu, et même plusieurs fois !, que nous sommes tous... un.
Mouais...
Nous ne pouvons pas "saisir", comprendre au sens étymologique, cela si nous en restons à une vision "personnelle" de la vie.
Considérons plutôt que la notion de "personne" est illusoire, artificielle. Posons que c'est une... hypothèse. Et intéressons-nous plutôt à une autre conception : nous sommes la vie. Est-ce que vous pouvez vous entendre dire cela : "je suis la vie" ?
Est-ce que vous pouvez vous entendre dire "je suis la vie" ?
Et si vous êtes la vie et que l'autre est aussi la vie, alors vous êtes aussi l'autre. En ces temps de Sixième Soleil naissant, nous prenons conscience peu à peu de l'inconsistance de notre vieille vision du monde, de "nous" en tant que "personne". Pouvez-vous imaginer votre bonheur, votre pouvoir, si vous décidez de mourir à votre "moi" pour être simplement la vie, pour simplement être. Ce n'est plus "je suis Untel", c'est "je suis". Et, ok..., par commodité, dans un certain théâtre, on peut vous appeler "Untel".

J'ai longtemps cherché des "identités" autres que celle de ma carte d'identité. Je suis Toltèque, enfant de la Terre et du Soleil, cellule de ce grand corps qu'est le système solaire... Et il suffit de dire "je suis".
Arrêter les questions.

Et se marier : la vie se marie à la Vie. La mort est complémentaire de la naissance, pas de la vie.


Image : hubblesite.org

lundi 6 octobre 2008

Haine... ou courage ?

En marge de notre vie essentiellement inconsciente, parasitée, certains "flashs" peuvent être pris pour de la "haine" tant l'envie d'autre chose est forte. Pourtant, cette envie, ce désir qui apparaît enfin à la lumière de la conscience est tout simplement l'expression de la vie en nous. La domestication, autrement dit le formatage installé durant l'enfance et renforcé tout au long de la vie, peut être si fort que la confusion peut apparaître : la force de ce désir de vivre vient perturber la somnolence.

La rage au cœur n'est pas la haine.

Accepter les changements en cours, c'est aussi accepter cette rage au cœur, cette rage de vivre.

La rage au cœur, c'est le courage.

Vous êtes-vous parfois fait à vous même cette réflexion : pourquoi si peu de mouvements, de vie... dans notre vie ? Pourquoi si peu d'émerveillements, de "Oh" de "Ah" ? Pourquoi cette peur de dire, de faire ?

Être un enragé de la vie.

Être un enragé de la vie, ce n'est pas être haineux. Au contraire : il n'y a pas de haine, simplement la vie, c'est à dire l'amour.