Ce message est inspiré par cette citation (voir ci-dessous) de Don Miguel Ruiz, à propos de ce que l'on appelle parfois microcosme (humain) et macrocosme (univers). Don Miguel Ruiz considère le corps humain comme un univers tout aussi infini que l'univers "extérieur". Cet infini intérieur est miroir de l'infini extérieur, ce qui se concrétise par le fait que nous percevons les objets, plus précisément la lumière du Soleil projetée sur ces objets. Cette perception est virtuelle, tout comme un reflet dans un miroir est virtuel, non réel. Cet infini intérieur est l'Esprit, dont l'attribut principal est
la conscience.
Vous, en tant qu'Humain, êtes un infini. Votre corps contient un infini, un univers sans fin. Et il existe un autre infini, en dehors de votre corps. Ces deux infinis se rencontrent dans votre corps. C'est pourquoi nous pouvons l'appeler point d'assemblage car c'est l'endroit où deux réalités s'assemblent : ce qui est réel et ce qui ne l'est pas. Et c'est à cet endroit qu'est l'Esprit.
Nous sommes un peu de Soleil qui se voit lui-même. Autrement dit, notre corps est le miroir (son cadre...). Le miroir est la rencontre entre la réalité d'un objet et son reflet. La conscience, l'Esprit, est le reflet dans le miroir.
Il s'agit ici d'oublier ce que nous savons, pour faire écho à Christian Rosenkreutz dans "les noces chymiques".
La plus haute science est de ne rien savoir.
- Alors, oublions ce que nous (croyons) être. Que constatons-nous ?
- Nous percevons. Nous sommes sensibles, comme une cellule photoélectrique.
- Et si nous nous coulons à nouveau dans ce scaphandre qu'est notre savoir, nous mesurons alors tout le poids de ces croyances, toute l'illusion, la relativité de ces convictions qui sous-tendent nos pensées, nos paroles, nos actions.
J'aimerais que vous découvriez
l'extraordinaire dans tout cela. L'incroyable et mystérieuse
beauté de ce que nous sommes.
Imaginons maintenant que de la fumée vient s'interposer entre une bougie allumée posée sur la table et le reflet. Cette fumée déforme le reflet de la réalité de la flamme. Nous sommes alors "miroir de fumée".
Imaginez que vous êtes un morceau de Soleil, "descendu" sur cette Terre, et que vous vous voyez en tant que Soleil. Le premier élan est alors l'expression de votre
gratitude, envers la Terre-Mère, envers ce qui vous entoure qui est tout comme vous : cellule du système solaire. Exprimer cette gratitude est une
action très concrète en ces temps de Sixième Soleil.
Alors, il est temps de ne plus "mettre en mots" ce que vous ressentez. Mettre en mots, "nommer", c'est comme classer quelqu'un dans une catégorie : c'est réducteur. Aussi, ressentons ce que nous sommes, devenons sensuels au sens étymologique : prenons
plaisir à voir, entendre, toucher, sentir, gouter.
Crédit photo :
Stock.xchng-