dimanche 2 novembre 2008

Macrocosme et microcosme : deux infinis qui se rencontrent

Ce message est inspiré par cette citation (voir ci-dessous) de Don Miguel Ruiz, à propos de ce que l'on appelle parfois microcosme (humain) et macrocosme (univers). Don Miguel Ruiz considère le corps humain comme un univers tout aussi infini que l'univers "extérieur". Cet infini intérieur est miroir de l'infini extérieur, ce qui se concrétise par le fait que nous percevons les objets, plus précisément la lumière du Soleil projetée sur ces objets. Cette perception est virtuelle, tout comme un reflet dans un miroir est virtuel, non réel. Cet infini intérieur est l'Esprit, dont l'attribut principal est la conscience.

Vous, en tant qu'Humain, êtes un infini. Votre corps contient un infini, un univers sans fin. Et il existe un autre infini, en dehors de votre corps. Ces deux infinis se rencontrent dans votre corps. C'est pourquoi nous pouvons l'appeler point d'assemblage car c'est l'endroit où deux réalités s'assemblent : ce qui est réel et ce qui ne l'est pas. Et c'est à cet endroit qu'est l'Esprit.

Nous sommes un peu de Soleil qui se voit lui-même. Autrement dit, notre corps est le miroir (son cadre...). Le miroir est la rencontre entre la réalité d'un objet et son reflet. La conscience, l'Esprit, est le reflet dans le miroir.

Il s'agit ici d'oublier ce que nous savons, pour faire écho à Christian Rosenkreutz dans "les noces chymiques".
La plus haute science est de ne rien savoir.
  1. Alors, oublions ce que nous (croyons) être. Que constatons-nous ?
  2. Nous percevons. Nous sommes sensibles, comme une cellule photoélectrique.
  3. Et si nous nous coulons à nouveau dans ce scaphandre qu'est notre savoir, nous mesurons alors tout le poids de ces croyances, toute l'illusion, la relativité de ces convictions qui sous-tendent nos pensées, nos paroles, nos actions.
J'aimerais que vous découvriez l'extraordinaire dans tout cela. L'incroyable et mystérieuse beauté de ce que nous sommes.

Imaginons maintenant que de la fumée vient s'interposer entre une bougie allumée posée sur la table et le reflet. Cette fumée déforme le reflet de la réalité de la flamme. Nous sommes alors "miroir de fumée".

Imaginez que vous êtes un morceau de Soleil, "descendu" sur cette Terre, et que vous vous voyez en tant que Soleil. Le premier élan est alors l'expression de votre gratitude, envers la Terre-Mère, envers ce qui vous entoure qui est tout comme vous : cellule du système solaire. Exprimer cette gratitude est une action très concrète en ces temps de Sixième Soleil.

Alors, il est temps de ne plus "mettre en mots" ce que vous ressentez. Mettre en mots, "nommer", c'est comme classer quelqu'un dans une catégorie : c'est réducteur. Aussi, ressentons ce que nous sommes, devenons sensuels au sens étymologique : prenons plaisir à voir, entendre, toucher, sentir, gouter.

Crédit photo : Stock.xchng

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2 commentaires:

LiLi des EtoiLes a dit…

Plus rien n'a d'importance... "Je n'ai pas dit sans valeur. J'ai dit sans importance. Tout devient égal donc sans importance. Par exemple, en aucun cas je ne pourrais dire que mes actes sont plus importants que les tiens, ou qu'une chose est plus indispensable qu'une autre ; par conséquent toutes les choses sont égales elles sont sans importances."

Don Juan à Carlos Castenada dans voir, les enseignements d'un sorcier yaqui.

Jarvis a dit…

>"plus rien n'a d'importance"

Plus rien, c'est à dire qu'avant tout en avait ? Depuis quand "plus rien" n'a d'importance ?
Et si plus rien n'a d'importance, alors tes mots non plus ? et oui, si plus rien n'a d'importance, impossible de citer quelque pensée que ce soit, il faudrait dire "plus rien n'a d'importance...silence".

>"toutes les choses sont égales elles sont sans importances."

c'est simplement une pensée communiste ça: "tout est égal, tout se vaut, tout se partage, pas d'individu, pas d'excellence, pas de génie, tout est égal et du pareil au même" l'aboutissement de ça donne une dictature et rend les êtres encore plus impuissants et malléables par les autres. c'est un leurre. bien souvent les gens qui épousent les Castenada & cie sont des gens d'un grand égocentrisme qui tentent de le pallier, mais qui ne font que mettre du vernis dessus. car quelqu'un de vraiment libre d'esprit n'a pas besoin de citer des auteurs et se réferer à des maitres spirituels, il l'est, tout simplement. et surtout la morale de castenada n'est possible que dans une vie à l'état de nature sur une île déserte ou dans une forêt, ce qui n'est pas le cas dans la société actuelle. la seule chose que vous ferez sera de ramollir votre esprit (au lieu de l'alléger) et retourner à l'état de doux rêveur adolescent, qui n'est ni enfant innocent, ni adulte mature, par peur des épreuves de la vie. car un enfant ne se pose pas ces questions "les choses égales" etc un enfant est à la fois altruiste et égoïste, doux et cruel, comme la nature, il a même des jeux où il fait l'adulte bien plus sérieux que les ados rêveurs et leurs poésies communistes. vous n'êtes pas des chamanes sauvages vivant en harmonie avec la forêt, ne cherchez donc pas à épouser leur état d'esprit en vivant en ville ou village et encore moins à le répandre (les chamanes n'évangélisent pas, c'est une attitude du monde moderne ça). pareil avec le bouddhisme. celui qui veut être bouddhiste avec légitimité doit partir vivre dans un temple au Tibet ou en état de méditation dans la montagne, ici en France c'est une attitude de bobo, ou de victime de la société, ou de lâche.

c'est mon avis.